La Crise de la Presse Ecrite (1)

   

    La crise de la presse écrite a commencé depuis les années 70.

    Des chiffres de la dimination constante du nombre de titre:1960--111 titres nationaux et régionaux, 1992--85 titres et 2002--68 titres. La baisse de la diffusion: en 1995--il y a 15 millions d'exemplaires par jour, en 2002, 7 millions d'exemplaires par jour. Pourtant 190 exemplaires pour 1000 habitants (28è rang mondial) contre 720 en Norvège et 699 au Japon.

    La plupart des journaux ont vu leurs nombres d'exemplaire reduits en 2007. Et le chiffre d'affaires de la presse écrite a une tendance à la baisse, surtout celles de payante, qui dû à la concurrence de la presse graduite et d'Internet. Ces deux causes externes de cette crise sont connus par tout le monde.

    La première cause, c'est l'offensive ravageuse des quotidiens gratuites. Ces nouveaux journaux sont distribué  à la sortie du métro, dans les gares ou même dans les campus. En île de France, en termes d'audience, "20 minutes" est déjà en tête et touche en moyenne plus de 2 millions de lecteurs par jour, loin devant "Le Parisien"(1.7 millions) et un autre gratuit "Métro" lu chaque jour par 1.6 millions de personnes.   

    Leur ascension est donc phénoménale et les gratuits viennent aujourd'hui bousculer la hiérachie des quotidiens. Les gratuits sont à la portée de la main et on peut les lire rapidement. Le plus important, c'est qu'ils sont tous gratuits. Mais la presse payante en France coûte plutôt cher, et le prix des quotidiens en France (entre 1 euro et 1 euro 20) reste les plus élevés dans le monde. Par conséquent, les gratuits attirent beaucoup de lecteurs et bien entendu des annonceurs qui font de la publicité. Des journaux gratuits, vivant seulement de recettes publicitaires, ont fait une percée importante, notamment en région parisienne.

    Mais par rapport à la presse payant, les gratuits présentent aussi de défauts. Par exemple, les contenus sont des nouvelles brèves, et manquent de vérification, confirmation, analyse et synthèse. Ils s'adaptent à une part du besoin social, mais pas pour tous.

    Globalement, la presse quotienne française a vu ses ventes chuter de 40% entre 1972 et 2001, et cette perte de lectorat affecte les ressources publicitaires, mettant en danger l'équilibre financier de la plupart des titres. Pour résister à la concurrence de ceux de gratuits, certains titres surtout en Italie, en Espagne, et en Grèce, proposent chaque jour, un petit supplément de prix des DVDs, des CDs, des livres, des collections de timbres ou de vieux billets de banque, ou encore des services de verres, etc. Ce qui renforce la confusion entre l'information et la marchandisation, avec le danger que les lecteurs ne sachent plus ce qu'ils achètent. Les journaux brouillent leur identité et dévalorisent le titre.

Merci Eloise...